economie, finance, politique, société. un peu de serieux, tout en essayant d'être ouvert d'esprit et constructif

jeudi 12 juin 2008

Croire en l'Homme...!

Une des choses qui distingue encore la droite de la gauche est cette croyance en l'Homme. Cette croyance que l'Homme peut être altruiste, aimer l'autre (j'allais écrire ‘son prochain’ mais je tombais déjà dans un paradoxe religieux que je ne souhaite pas développer !), souhaiter une égalité entre les Homme, une Fraternité.
'L'extrême gauche', les alter-mondialistes, les communistes... brefs toute cette gauche de la gauche est optimiste dans la capacité l'Homme à être meilleur, a penser a l'autre.
La droite au contraire est plutôt individualiste, pensant que les inégalités se gommeront d'elles même à condition que l'on augmente la part du gâteau.

Je suis plutôt optimiste, cette partie de la gauche qui rejette le modèle capitaliste a ma sympathie, car le fond est foncièrement bon, et ce malgré toute la démagogie, la simplification du discours.

Mais il y a quand même un paradoxe énorme. N'étant pas philosophe et étant assez peu cultivé dans ce domaine je ne sais pas s'il a été abordé en détail.
La droite qui est individualiste, est pour le laissez faire. La gauche, qui elle croit en l'Homme, est pour l'intervention... l'Homme est bon, oui mais il faut intervenir, il faut réguler, il faut contrôler car le laisser faire amène à l'exploitation, à l'inégalité...(!) Pourquoi donc ? Pourquoi ceux qui veulent un monde meilleur, un monde de partage, un mode d'entraide doivent ils envisager plus d'intervention, et parfois même pour les plus extrêmes, une révolution pour remettre les choses à plat.....
Peut être parce que l'Homme n'est tout simplement pas bon. Parce que l'homme est égoïste... aie... et m...e, moi qui avait un peu d'espoir dans l'humanité...
Il y a donc un paradoxe énorme. Pour avoir plus d'égalité, pour avoir plus de partage il faut intervenir, contrôler, brider les libertés individuelles.

Je crois en l'Homme, je pense que nous pouvons être bons, désintéressés, proche des autres, attentifs et prêt à aider. Nous en voyons des exemples tous les jours. Chez plus pauvres et les plus riches ont peut trouver des actes de compassions et d'altruisme, d'entraide.
Néanmoins nos comportements individuels sont aussi régis par notre égoïsme, par notre intérêt propre. Pourquoi ? parce que c'est notre nature, notre instinct qui nous font penser à nous, à nos proches. souvent aussi parce que nous ne pensons pas que nos actes individuels puissent avoir des conséquences globales. A quoi bon faire un effort si les autres ne le font pas ?

Chez cette gauche qui croit l'Homme on retrouve aussi le constat que l'Homme livré à lui-même n'est pas bon pour l'Homme et qu'il faut une puissance interventionniste pour le contraindre, pour mieux repartir les richesses.
C'est pourquoi je ne crois pas en cette gauche extrême, que je rejoints pourtant dans son discours humaniste. Elle fait fausse route. Je veux croire en l'Homme, mais aussi accepter son égoïsme inné, intrinsèque.
Je ne crois pas que quelques groupes de super riches égoïstes soient la raison de tous les maux et inégalités. Je ne crois pas aux simplifications démagogiques qui consistent a stigmatiser des groupes de profiteurs et d'exploitants. Je trouve trop réducteur ce discours manichéen, car il nie ce que nous sommes, collectivement. Notre société est (malheureusement?) à notre image. Cette simplification cache cette vérité plus complexe et crue et ne sert strictement à rien, ne permet pas de construire.

Paradoxe donc... mais c'est toute la beauté de l'humain. il n'y aura pas de révolution amenant un monde meilleur, pas de collectivisation des ressources et de la production pour le bien de tous. Nous avançons sur un chemin tordu, à l'aveugle, mais nous avançons. Nous devons rêver une société plus juste et plus libre et essayer de la mettre en place. Nous devons aussi accepter notre comportement égoïste, individuellement essayer de faire des efforts, collectivement s'engager pour influencer les autres.
Encore une fois, nous construisons un monde à notre image. Aussi repoussante ou belle que cette image puisse être, il est à notre image. Pour moi, croire en l'Homme ce n'est pas vouloir renverser le modèle actuel, c'est reconnaître que ce modèle laisse l'Homme libre, reconnaître que nous pouvons nous organiser autour d'états, d'institutions qui essayent de gommer les inégalités et de fournir des biens publics. C'est croire que dans ce cadre nous construisons, avec des hauts et des bas, un mode a notre image, et croire que ce monde sera meilleur.

Simpliste ? Oui, je ne suis pas philosophe et manque de profondeur dans mon analyse.

Naïf... peut être, certainement même, mais....n'est ce pas cela croire en l'Homme ?

vendredi 16 mai 2008

Economie et....Logique

Entendu ce Vendredi matin (16 Mai), dans la chronique 'Le Débat Economique' entre Bernard Maris et Jean-Marc Sylvestre sur France Inter:
Bernard Maris, répondant à Jean-Marc Sylvestre: 'Mais enfin la concurrence ne fait pas baisser les prix!'
Petit rire paternaliste du professeur qui vient de dire quelque chose d'évident. condescendance dans le ton.
Et d'expliquer ensuite que les grandes entreprises ont des ententes tacites qui font que les prix ne baissent pas et qu'elles laissent donc le consommateur.
Jean-Marc Sylvestre fait un peu sa vierge effarouche, on ose toucher au sacro-saint modèle économique, s'oppose, s'en suit une réflexion dédaigneuse de Bernard Maris sur les courbes et les modèles économiques.

Il a peut être raison.....mais il fait y a une énorme faute de logique.

Sont postulat: la concurrence ne fait pas baisser les prix
Sa raison, son explication: il y a collusion.
Parfait. Il est dans le vrai. quand il y a collusion il n'y a pas de baisse des prix.... mais si il y a collusion il n'y a pas concurrence!
D'un point de vu logique il ne justifie pas, n'étaille pas son postulat, il ne prouve pas que la concurrence ne fait pas baisser les prix. Au contraire il dit que quand il n'y a pas concurrence les prix ne baissent pas.

Je pense qu'il voulait dire qu'il est très difficile d'introduire une vraie concurrence. Il y a des marches domine par des grandes entreprises, la tentation de collusion ou d'entente est très forte afin de retirer une rente de monopole. Ceci est un oligopole.
Il ne démontre en aucun cas que s'il y avait de la concurrence, sans entente, les prix ne baisseraient pas, ce qui était son postulat.

Démagogie, simplisme et erreur logique.
Jean-Marc Sylvestre est incapable de contrer cela, il est complètement coincé dans ses propres croyances et manque de recul. Il agite des étendards et ne réfléchit pas.
Je pensais Bernard Maris plus précis intellectuellement, moins caricatural. Je me trompais, la caricature est là aussi, mais plus pernicieuse que chez son confrère.

C'est très dommage. Une telle approche fausse tout débat. On ne peut pas discuter le postulat car son explication serait correcte.... mais ne s'adresse pas au postulat. A partir de là, on ne peut pas argumenter sur une base incorrecte. Il faudrait donc démonter la logique afin de pouvoir établir un débat sur des positions plus claires.

A mon avis le débat n'est de savoir si la concurrence fait ou non baisser les prix. Je pense que la réponse est oui... et Mr Maris ne m'a apporté aucun argument contraire. Quelques exemple réel semble l'indiquer.
L'introduction des compagnies aériennes à bas coût, la perte du monopole d'Air France sur les vols intérieurs français, la fin du monopole de France Telecom...Tous ces évènements ont tirés les prix vers le bas.
Le débat devrait donc se porter sur la possibilité ou non de pouvoir introduire de la concurrence dans des marchés dominés par de grandes entreprises, avec des barrières à l'entrée et des collusions tacite illégales, mais très difficile à prouver. Pour exemple: le prix du SMS, le prix des disques (heureusement attaque par les nouvelles technologies).

Plus généralement, ce type de postulat énoncé et ensuite illogiquement expliqué par Mr Maris est courant. Il sont souvent énoncés avec une certaines supériorité de ceux qui sont plus malins ou qui ne sont pas tombés dans le piège de la 'pensée unique libérale'. Il n'y a pas si longtemps j'ai entendu sur Europe 1 à peu prés la même chose et énoncé sur le même ton par Gerard Miller.

Ils sont également présents du coté de certains commentateurs ou analystes qui agitent les vertues du marche et se cachent derrière une idéologie sans pouvoir écouter les arguments des autres. C'était, ce matin, le cas de Jean-Marc Sylvestre.

Il est essentiel de sortir de ces caricatures pour avoir un débat de fonds. il est normal de ne pas être d'accord, cela peut nous enrichir si nous pouvons en débattre sur des bases saines. L'erreur de logique de Bernard Maris empêche cette discussion.

dimanche 27 avril 2008

Emotion et polémique au coeur de notre société

Notre société est en train depuis plusieurs années de basculer dans un mode de fonctionnement guidé par l’émotion. C’est assez pernicieux comme cheminement, cela pourrait remonter à la campagne sécuritaire de Jacques Chirac en 2002 relayée par les médias. Tranquillement l’affectif, l’émotion, le traitement polémique des sujets dans le médias, s’engouffre un peu partout dans notre société.
Emotion et polémique sont en quelque sorte les nouveaux jeux antiques que l‘on livre au peuple pour les satisfaire. Ils deviennent la manière de traiter les sujets et d’en débattre.

Emotion Suivante!.....
Médias et politiques surfent sur ces sentiments et ce serait se montrer insensible que d'émettre une vue différente.
Je prends quelques exemples: la banderole insultants les gens du Nord, le ‘suicide’ de...(je suis volontairement provocateur) tiens comment s’appelle cette femme au visage déformée par une tumeur, qui demandait a mourir dignement et dont le nom était dans tous les médias.... il y a trois semaines il me semblait la connaître intimement, aujourd’hui je n’entends même plus le moindre bruit sur le sujet. Le traitement est accès sur l’emotion, il faut faire naître une empathie chez les gens, pointer le racisme, la violence, ou l’inadaptation des lois face a la mort et la souffrance. Le débat de fond est à peine ébauché que l’on passe à autre choses, à l’émotion suivante.
Un peu plus polémique:
Darfour, Ingrid Betancourt, Tibet, émeutes de la faim, spéculation financière, pouvoir d’achat...
Il faut provoquer l’émotion jouer sur la corde sensible, montrer, parler de la souffrance pour susciter cette empathie toute temporaire avant de passer a une autre ‘cause’. Il faut aussi que tout le monde puisse comprendre, faire simple donc, privilégier le sentiment sur le fond. Et pourtant....ces sujets sont bien sur dramatiques et l’ émotion somme toute légitime. Mais le traitement par les médias, la superficialité, l’accroche émotionnelle choisie est choquante.
Ce mode de traitement nous cantonne forcement a la simplification, a la superficialité et nous impose, nous dicte une façon de penser et de réagir tant il serait indécent de ne pas être touche par l’émotion.... dictature donc.

Nous traitons des sujets graves comme nous traitons des sujet léger. Nous traitons de la faim dans le monde ou de la détention d’otage comme nous traitons de la vie privées de nos hommes politique ou de nos stars du show business.
On nous parle de ‘people-isation’ de la vie politique. Oui. Mais c’est un phénomène beaucoup plus profond, qui touche toute l’information.
Le traitement émotionnel et polémique de tout. Voila ce qu’est la ‘people-isation’. c’est une gangrène qui gagne toutes le couches des médias, locaux ou nationaux. Il suffit de passer quelques minute a l'écoute de Morandini sur Europe 1 pour saisir cela. On recherche à faire vibrer la corde sensible des gens, à mettre face à face dans des débats des personnes opposées non pas pour l'intérêt constructif d’une discussion mais pour provoquer une polémique. On rajoute la dessus un invité surprise qui met de l’huile sur le feu afin de raviver le brasier et on reste avec un goût amer de superficialité sans forcément avoir fait avancer l’information, sans donner les différents arguments de fonds aux auditeurs, en privilégiant la confrontation au fond, en simplifiant toujours, en s;attachant à la forme, à l’affrontement plutôt qu’au fond.


Les politiques reflètent notre société
...et sans surprise, nous avons élu le président qui symbolise parfaitement cette vague de fond qui dure depuis plusieurs années. Nous avons un président qui a maîtrisé parfaitement l’art de l’emotion et la polémique. Du parler vrai! en fait c’est du parler simpliste qui réduit le discours politique à une sorte de choix binaire et sans être évident. ‘mais enfin c’est tout de même extraordinaire, il y a des gens qui travaillent et qui ne gagnent pas assez pour vivre dignement, je veux remédier a cela, est ce mal?’ ‘euh... ben... non non...’.... ‘bravo monsieur le candidat, je vote pour vous’.
Voila comment on se retrouve pour 5 ans avec un présidents a l’image de notre société et de nos médias à l’image de notre société...à notre image.
Je ne veux pas faire de l’anti sarkosisme, car ce n’est pas Sarko qui est cela, c’est nous, et ce depuis quelques années déjà.

vendredi 22 février 2008

Demagogie, Pouvoir d’achat et… les socialistes

J’attends toujours une reconstruction de l’opposition, particulièrement une reconstruction du PS afin d’entendre une alternative constructive au gouvernement actuel. Depuis la défaite des présidentielles je ne vois pas grand chose venir et il faudra probablement attendre le prochain congrès…vision optimiste qui déteint très vite quand j’écoute les ténors du parti.

Lundi (19 février) matin j’entendais Ségolène Royale sur France Inter appeler les électeurs à sanctionner le gouvernement lors du vote des municipales. Très bien, c’est son rôle. Elle utilise ensuite l’argument du pouvoir d’achat (parmi d’autre) sous entendant que tous les français déçus des promesses de Nicolas Sarkozy et souffrant d’une baisse du pouvoir d’achat devraient se tourner vers le PS.... sous entendant donc que sur le pouvoir d’achat le PS qui lui ne les décevra pas…

Nicolas Sarkozy paye aujourd’hui son discours de champagne sur le pouvoir d’achat. Il est incapable de tenir ses engagements de champagne et la frustration des français est d’autant plus forte que les attentes étaient grandes.

Voila maintenant que Ségolène royale utilise elle même cet argument.

Le pouvoir politique n’a que très peu de prise sur le pouvoir d’achat.

A court terme, certaines actions d’urgence, forcément limitées, peuvent être prises. Je suis en désaccord avec la partie de la gauche qui pense que c’est le rôle du gouvernement de faire pression sur les entreprises pour rehausser les bas salaries. Il n’est pas non plus raisonnable de miser sur des primes distribuées sur le budget de l’état au plus bas revenus. Ces mesures peuvent être nécessaires mais ce n’est que marginal, elles doivent être ciblées sur les plus grosses inégalités. Ce n’est pas le rôle du gouvernement, par manque de moyen bien sur mais aussi car c’est du domaine du privé, du rapport de force entre employeurs et employés.

A long terme, les actions et décisions politiques peuvent avoir une influence. Mais il y a une déconnection entre les actions prises et l’impact sur le pouvoir d’achat de part le décalage dans le temps et le lien indirect antre action et effets. Ce sont des reformes de structures qui peuvent modifier sur le long terme les conditions économique et donc le pouvoir d’achat.

Je pense que l’opinion publique est encore habituée à un état ‘Gaullien’, c'est-à-dire pense que l’état peut rapidement résoudre les problèmes tels que le pouvoir d’achat et apporter des solutions directes. Les politiques, Nicolas Sarkozy en tête avec sa campagne sur le pouvoir d’achat, contribuent a entretenir ce phénomène. Nous voyons d’ailleurs le ‘retour de bâton’ dont est victime le présidente qui ne peut bien sur pas tenir se promesses et est victime de sa démagogie.

Ce serait une erreur tragique de la part des socialistes, d’emboiter le pas des promesses démagogiques. Il est temps d’avoir un discours politique plus sincère, clair sur ce que peut faire un gouvernement. Il faut présenter clairement aux français le rôle et les capacités de l’état et d’arrêter les discours démagogiques qui ne font que décrédibiliser l’action politique aux yeux des français. Le PS, en pleine reconstruction et en quête de direction saura-t-il prendre ce tournant ou emboitera-t-il le pas en faisant du ‘sarkosisme’ d’opposition…

dimanche 17 février 2008

Politiquement Mou...


Grève des chauffeurs de taxi...

La situation actuelle et proche d’une rente de monopole dont bénéficie un nombre restreint de chauffeurs ayant paye très cher une licence leur donnant le droit d’exercer.

L'idée de la commission Attali: modifier en profondeur ce secteur afin de supprimer ce système de licence pour d’augmenter le nombre de taxis et de baisser les prix.

Les bénéficiaires: tous les usagers actuel, tout ceux qui ne prennent pas le taxi parce que cela coûte trop cher.

Conséquence: une grève sur une proposition, sans aucune volonté de la part des taxis de négocier.

Résultat: recul immédiat du gouvernement.....

Quelle est donc cette conception de la politique?
L'idée d’origine est il doit y avoir plus de taxis, et leur prix doit être beaucoup plus bas.
Je suis d’accord. Je ne dis pas que les chauffeurs de taxi ne travaille pas beaucoup. C’est un métier dur, impliquant de longues heures, travail le dimanche ou la nuit... les charges sont importantes, il faut rembourser les emprunts nécessairement a l’achat de la licence.
bien.
Mais c’est une situation de monopole, contrôlée par un système de licence et les prix sot et conséquent artificiellement élevés. Il n’y a aucune raison que nous, usagers, financions une rente de monopole.
Nous devrions pouvoir prendre le taxi en famille le dimanche afin de pouvoir boire un verre de vin au restaurant ou le samedi soir en sortant d’un bar ou de boit de nuit. Le taxi devrait être abordable pour les classes moyennes ou les étudiants. Cela est impossible au prix actuels.

La force du politique est de décider de ce que l’on souhaite, de fixer un objectif et ensuite de négocier pour y parvenir. En l'occurrence modifier en profondeur le secteur des taxis pour le bénéfice des usagers.
Il faut ensuite, bien sur, compenser les pertes pour les acteurs du secteur... rachat des licences et autres aménagement...cela se négocie.

Il n’y a même pas eu de négociation....

Nous sommes devant un échec de la volonté politique qui recule devant une grève lancée sur une simple proposition, sans même engager la moindre discussions sur les conditions de compensation....
Gouvernement girouette qui fonctionne a vue, en fonction de l’opinion publique et manque totalement de volonté et de direction.

Une note de fin. le tarif des taxis a augmentéde 3% en fin de semaine.....

 

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